Starship Troopers

Fantastique Américain (1998, 2h09)

Interdit aux moins de 12 ans

Au XXIVe siècle, une fédération musclée fait régner sur la Terre l’ordre et la vertu, exhortant sans relâche la jeunesse à la lutte, au devoir, à l’abnégation et au sacrifice de soi. Mais aux confins de la galaxie, une armée d’arachnides se dresse contre l’espèce humaine et ces insectes géants rasent en quelques secondes la ville de Buenos-Aires. Cinq jeunes gens, cinq volontaires à peine sortis du lycée, pleins d’ardeurs et de courage, partent en mission dans l’espace pour combattre les envahisseurs. Ils sont loin de se douter de ce qui les attend.

Habitué de la science-fiction depuis Robocop (1987) et Total Recall (1990), Paul Verhoeven remet le couvert pour Starship Troopers en 1997.

Entre parodie, critique sociale, dénonciation du patriotisme extrême, et satire du fascisme, le film de Verhoeven est à prendre au second degré. Les costumes, les drapeaux, les répliques et surtout les petits apartés façon publicité pour la lutte anti-insecte sont autant d’éléments peu subtils pour faire transparaître la critique comique que met en place Verhoeven.

Pourtant, certains journalistes qualifient le film à sa sortie de “fascisant voire néo-nazi” sous prétexte que les militaires gradés du film portent des vêtements de la Gestapo.

Doté d’un budget plus que conséquent pour l’époque (plus de $100 millions), le film est très peu rentable puisqu’il ne rapporte “que” $121 millions et ne franchit même pas la barre symbolique du million d’entrées en France.

Le film est nommé à l’Oscar des meilleurs effets visuels aux côtés de Jurassic Park : le Monde Perdu et Titanic.

Un film de guerre anti-militariste.

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