Donnie Darko

Drame, Thriller Américain (2002, 1h53 (2h13 pour la director's cut))

Donnie Darko est un adolescent de seize ans pas comme les autres. Intelligent et doté d’une grande imagination, il a pour ami Frank, une créature que lui seul peut voir et entendre.
Lorsque Donnie survit par miracle à un accident, Frank lui propose un étrange marché. La fin du monde approche et ce dernier doit accomplir sa destinée. Des événements bizarres surviennent dans la petite ville tranquille, mais Donnie sait que derrière tout cela se cachent d’inavouables secrets. Frank l’aidera à les mettre à jour, semant ainsi le trouble au sein de la communauté.

Premier long-métrage de Richard Kelly, Donnie Darko marque surtout l’arrivée de Jake Gyllenhaal sur le devant de la scène, qu’il n’a pas quitté depuis.
Flop commercial à sa sortie, le film est pourtant salué par la critique, et même nommé au Festival Sundance (Festival du cinéma indépendant).

Entre teen movie, fantastique et science-fiction, Donnie Darko présente un univers glauque et attirant, étrange et inquiétant, mais qui pique notre intérêt et notre curiosité. Le réalisateur nous emmène dans un labyrinthe au travers de la vision et des questionnements de son (anti)héros, duquel on ne sort pas totalement à l’apparition du générique.

Une version director’s cut plus détaillée apporte de nombreuses précisions et lève le voile sur certaines interrogations et ambiguïtés laissées par la version cinéma. Un director’s cut qui ferme la porte à différentes interprétations, mais garde le mérite de satisfaire un plus grand nombre de spectateurs.

Le film ressuscite l’Amérique de la fin des 80’s, notamment grâce à plusieurs morceaux d’époque (The Cure, Pantera, Pet Shop Boys…), et une excellente reprise des Tears for Fears, arrangée spécialement pour le film par Gary Jules, à la demande du compositeur Michael Andrews. Cette version de Mad World connaît un succès retentissant et se classe numéro un au Royaume-Uni durant plusieurs semaines.

Devenu culte pour beaucoup, Donnie Darko captive par son personnage torturé et subversif, sa narration décousue, son atmosphère surnaturelle et son final plein d’ironie.

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