Bienvenue à Gattaca
Gattaca
Science-fiction Américain (1998, 1h46)
Dans un monde parfait, Gattaca est un centre d’études et de recherches spatiales pour des jeunes gens au patrimoine génétique impeccable. Jérôme, candidat idéal, voit sa vie détruite par un accident tandis que Vincent, enfant naturel, rêve de partir pour l’espace. Chacun des deux va permettre à l’autre de tenter d’obtenir ce qu’il souhaite en déjouant les lois de Gattaca.
Premier long-métrage d’Andrew Niccol, à qui l’on devra plus tard The Truman Show, Simone, et Lord of War, Gattaca (ou Bienvenue à Gattaca pour le titre français) est considéré comme le film de science-fiction le plus plausible de l’histoire du cinéma.
Niccol s’est fait une spécialité du cinéma d’anticipation intelligent.
La fin du XXème siècle marque la concrétisation du clonage et la maîtrise des manipulations génétiques, et Gattaca résonne alors en 1997 comme un cri d’alarme aux dérives possiblement engendrées par ces sciences, l’eugénisme en tête.
Outre la pertinence du thème, Gattaca est aussi cinématographiquement époustouflant. La perspicacité et la virtuosité du scénario font du film un exemple absolu d’écriture dramaturgique efficace et cohérente.
L’univers créé de toutes pièces est tout à fait singulier. Les personnages paraissent toujours froids et rigides mais évoluent dans un environnement baigné de lumières chaleureuses. L’histoire se déroule “dans un futur proche”, mais les véhicules utilisés sont ceux des années 60-70, à ceci près qu’ils carburent à l’électricité. Les élites nés in vitro travaillent à une douzaine de lancements de fusées par jour, direction Titan, tandis que les “enfants de Dieu” conçus naturellement in utero, sont classés “invalides” et tout juste bons à passer le balai.
L’anticipation concerne donc la génétique et l’organisation de la société, mais aussi la conquête spatiale, qui devrait être le sujet scientifique phare du XXIème siècle, toujours en toile de fond du film, et qui dévoile son ampleur dans l’ouverture finale, assurément forte en émotion.
“On dit que chaque atome de notre corps faisait autrefois partie d’une étoile. Peut-être que je ne pars pas. Peut-être que je rentre chez moi.“
Équipe
Acteurs principaux :
Ethan Hawke
(Vincent Freeman), Uma Thurman
(Irene Cassini), Jude Law
(Jérôme Eugène Morrow), Alan Arkin
(Detective Hugo),
Musique composée par Michael Nyman
Produit par Danny DeVito , Georgia Kacandes (prod. associé) , Joshua Levinson (prod. associé) , Gail Lyon (co-prod.) , Michael Shamberg , Stacey Sher ,
Sociétés de production : Columbia Pictures Corporation, Jersey Films
Distribué par Columbia TriStar Films, Sony Pictures Entertainment (SPE)
Tout le cast et l'équipe technique sur IMDbInfos générales
Date de sortie (France) : 29/04/1998
Durée : 1h46
Nationalité(s) : Américain
Langue(s) : Anglais
Budget : $36 000 000
Résultats : $12 339 633 (Etats-Unis)
Box-office (France) : 508 865 entrées
Infos techniques
Tourné en Californie aux Etats-Unis entre le 22 avril et le 16 juillet 1996.
La liste des lieux de tournage sur IMDb
Support de tournage :
pellicule (35mm)
Caméra(s) :
Arriflex
,
Moviecam
,
Nomination(s)
Oscars 1998 : Meilleurs décors (Jan Roelfs, Nancy Nye);
Fantastic’Arts 1998 : Grand Prix,
Prix de la critique internationale,
Prix du public;
Golden Globes 1998 : Meilleure musique (Michael Nyman).