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Kubo et l’armure magique a été conçu par les studios Laika a qui l’on doit aussi Les Boxtrolls, Paranorman ou Coraline. Leur spécialité : la stop-motion, une technique d’animation qui consiste a recréer l’illusion du mouvement en faisant bouger légèrement, image par image, tous les éléments d’un film (personnages, éléments de décor…). Vous voyez ici le décor d’une rue du village à côté duquel habite le personnage de Kubo.
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Construites de toutes pièces, vous remarquerez que les maquettes sont riches en détail. C’est essentiel pour qu’elles aient l’air réalistes et vivantes.
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Le film a été tourné dans les studios de Laïka qui se situent près de Portland, dans l’Oregon, aux Etats-Unis.
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250 000 feuilles Canson ont été nécessaires pour fabriquer ce bateau. Et pour tourner la séquence dans laquelle il apparait, il a fallu 19 mois de travail. Rien que ça…
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Pour représenter le squelette géant du film, plusieurs marionnettes de différentes tailles ont été utilisées. Ici, on voit un animateur en plein travail qui anime, image par image, le personnage.
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Un animateur travaille sur une version de la marionnette du squelette plus grande que précédemment.
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Vue d’ensemble du studio où le squelette a été animé. Les fonds verts derrière permettront l’incrustation du décors.
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Si la maquette du squelette est si grande (presque 5m de haut !), c’est pour qu’elle soit à l’échelle de celle de Kubo. Ce serait la plus grande marionnette de stop-motion jamais construite jusqu’ici.
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Pour animer les visages, les animateurs avaient a leur disposition des milliers (près de 66 000 rien que pour le personnage de Kubo !) d’expressions faciales différentes pour chaque personnage. Toutes les nuances de visages ont été conçues par ordinateur avant d’être imprimés en 3D. Il s’agit d’une innovation des studios Laïka, qui s’est allié à Stratasys, une société spécialisée dans l’impression 3D.
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Sur cette maquette, les yeux peuvent bouger indépendamment des paupières.
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Avec toutes les combinaisons possibles pour le visage de Kubo, les animateurs pouvaient créer jusqu’à 48 millions expressions faciales différentes. Au final, 11 007 expressions de bouches et 4 427 expressions de sourcils ont été utilisées pour animer ce personnage.
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Voici le squelette de la marionnette de Beetle. Plusieurs versions de marionnettes étaient utilisées pour un même personnage. En effet, chacune ne pouvait effectuer que quelques mouvements spécifiques. Cela permettait aussi à plusieurs animateurs de travailler simultanément sur différentes scènes du film..
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Les marionnettes étant assez petite, une dizaine de centimètres de haut, il fallait adapter tous les costumes à leur taille ! En effet, la texture d’un vêtement ordinaire sur ces silhouettes aurait eu le plus mauvais effet. Il fallait donc repartir de zéro. Autre défi, et pas des moindres : les costumes devaient bouger de manière réaliste d’une photo à l’autre. Ils devaient donc être à la fois malléables mais aussi rigides et tenir sur la durée dans une position donnée. Pour cela, les costumiers ont utilisé du fil de fer glissé entre les mailles voir parfois tout un système mécanique comme pour les capes des sorcières par exemple.
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Pour fabriquer le film, 35 animateurs ont travaillé sur 70 plateaux !
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Cette maquette de la Moon Beast, l’un des monstres du film, a été entièrement imprimée et peinte grâce à une imprimante 3D.
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Un animateur fait bouger Kubo, image après image. Pour la prise de vue est utilisé un appareil photo qu’on voit en bas de l’image. Chaque animateur tournait 4 à 5 secondes de film par semaine.
"J'ai vomi !"
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